Des questions sur la correction ? Peut-être ai-je déjà la réponse pour vous!
Si je choisis les corrections apparentes, je devrai tout modifier moi-même ?
Chaque correction dans le texte est signalée par une petite barre grise dans votre marge de gauche. Cela vous aide à repérer où le texte a subi une modification de ma part afin de n’en oublier aucune. Il vous suffit de repérer la modification. Le « volet vérifications » vous liste toutes les modifications qui ont été apportées, une par une.
– Si vous souhaitez vérifier les modifications une à une :
Clic droit sur la modification pour faire apparaître les options, et là, vous pouvez « accepter » ou « refuser » la modification (suppression, ajout ou autre en fonction des cas). Il est fortement conseillé d’accepter les modifications, notamment sur la ponctuation. Vous pouvez désapprouver la nouvelle ponctuation mais, croyez-moi, elle obéit à des règles prises en compte lors de la correction et est probablement nécessaire, même si elle peut vous paraître inesthétique. Si vous avez des questions sur une modification, je reste à votre disposition.
Vous pouvez aussi utilisez les boutons de votre logiciel de traitement de texte, dans la barre d’outils.
– Si vous souhaitez simplement garder un document pour voir vos fautes récurrentes et les éviter à l’avenir sans vérifier toutes les modifications apportées au texte :
Il vous suffit d’enregistrer le fichier sous l’extension .odt : toutes les modifications seront automatiquement adoptées et vous pourrez garder le document d’origine .doc pour voir les fautes qui ont été corrigées.
ATTENTION : Les répétitions seront surlignées et le resteront lors de la transition. Pour retrouver un texte bien clair sur votre nouveau document .odt, je vous conseille de faire ctrl+a pour sélectionner l’entièreté de votre texte et de vous rendre dans la barre d’outils en haut. Sélectionnez « aucune couleur » dans « surlignage » et vous aurez un beau document propre et corrigé.
Comment gérer les commentaires sur le document ?
Toute suggestion ou remarque faite dans les commentaires sera à reporter sur le document par vos soins. L’avantage des commentaires est que vous pouvez les ignorer. Je vous conseille cependant de ne pas ignorer une répétition ou une syntaxe bancale, mais vous pouvez désapprouver mes suggestions et faire vos propres modifications. Faites un clic droit et sélectionnez « supprimer le commentaire » si vous l’avez déjà pris en compte ou si vous n’êtes pas d’accord. Avant cela, je vous suggère de me poser vos questions, si toutefois il y en a à l’origine de vos hésitations.
Si vous souhaitez procéder en deux étapes, d’abord les corrections sur le document, puis les commentaires, vous pouvez les dissimuler avec votre logiciel de traitement de texte pour avoir un visuel plus propre.
Vous pouvez aussi y répondre, puis me renvoyer le document si vous vous sentez bloqué(e) lors de la modification d’une phrase ou d’un passage (faites-le de préférence quand toute autre modification aura été effectuée, afin que je puisse lire toutes vos réponses en une seule fois sur un document visuellement plus épuré).
Une fois la correction finie et reçue, je peux contester ?
Lors d’une correction, je m’engage à fournir le meilleur de moi-même pour perfectionner votre travail tout en le respectant.
Vous pouvez refuser toute modification suggérée par ma correction, mais je vous déconseille de le faire sans en discuter avec moi. Vous pourriez laisser des fautes.
Si vous hésitez à prendre en compte certains commentaires et souhaitez en discuter, je vous invite à répondre aux commentaires concernés directement sur le document, à y poser vos questions, et à me renvoyer le document.
En aucun cas je n’accepte la relecture complète du document sans vous refaire un devis.
Si j’ai négligé une faute, je vous prie d’avance de me pardonner. Ça peut arriver, même avec toute la bonne volonté du monde. Vous trouverez nombre de livres publiés en maison d’édition qui contiennent des erreurs, même ceux destinés à des correcteurs, ironiquement. L’erreur est humaine, et pourtant un correcteur en laissera moins qu’un logiciel.
Si vous souhaitez faire appel à un médiateur, vous trouverez les coordonnées du cabinet engagé par Pas Ma Faute dans contact.
Comment demander un devis ?
Vous pouvez me contacter par mail à l’adresse karine-hurson@pasmafaute.com. Pour établir un devis, j’ai besoin de votre nom, du nom du document et du nombre exact de mots qu’il contient, ainsi que le type de prestation que vous souhaitez. Vous pouvez évidemment me demander davantage d’informations quant à ce qu’implique chaque prestation, je répondrai à toutes vos questions.
Une fois le devis établi, il vous sera envoyé par mail. Si vous acceptez le devis, il devient un contrat dès que vous avez signé. Vous devez alors en renvoyer un exemplaire, numérique ou papier.
Comment se passe une correction ?
Ma méthode personnelle se fait en cinq ou six étapes :
0 – Les questions. Ça ne compte pas vraiment dans la correction, mais ça fait partie du processus. Je vous pose beaucoup de questions sur vos choix. Est-ce que vous utilisez plutôt le subjonctif présent ou passé ? Est-ce que vous optez davantage pour la graphie traditionnelle ou pour l’usage et les réformes ? Ces questions peuvent être posées n’importe quand pendant la correction, il est donc souvent mieux d’opter pour une messagerie instantanée plutôt que les mails pour communiquer.
1-La première lecture. Elle se base sur la grammaire interne, l’instinct. Elle permet de voir tout de suite les fautes les plus flagrantes, le rythme bancal, la ponctuation erronée ainsi que la syntaxe défaillante ou les paragraphes mal découpés. Elle est à faire sans s’attarder, afin de lire le contenu autant sur le fond que sur la forme, pour voir les incohérences, les redondances, etc. Tout problème repéré pendant la première lecture et qui nécessite des recherches ou des vérifications est signalé avec un commentaire.
2-Analyse et rédaction des commentaires. Tous les commentaires que j’ai laissés avec la première lecture sont analysés et triés. Les répétitions repérées sont remplacées si besoin, les problèmes de syntaxe sont corrigés, les incohérences sont listées. Ça nécessite de faire preuve de patience, de vérifier certaines règles de la langue française, de rechercher une information dans le document ou de vérifier qu’en remplaçant une répétition, une nouvelle n’apparaît pas.
3-Harmonisation. Dans un récit, il est important que tout ait une cohérence. Par exemple, il faut toujours présenter ses dialogues, les pensées en discours direct ou les citations de la même manière. En orthographe, c’est pareil. Il existe plusieurs graphies pour un même mot, surtout depuis les rectifications orthographiques. L’exemple le plus courant est assoir et asseoir, dont la différence est grande selon la conjugaison utilisée. Il faut donc vérifier que les graphies des mots sont pareilles partout ainsi que la typographie ou la ponctuation choisies pour tout ce qui n’est pas la narration classique (italique, guillemets, parenthèses, tirets semi-cadratins, etc.)
4-Le recul. Je me consacre à un autre document pendant un jour ou deux. C’est une étape importante en correction approfondie, un peu moins en correction classique. La tentation est grande de vouloir terminer une correction plus vite, plus tôt, pour devancer une deadline et faire plaisir au client. C’est pourtant très important d’éloigner l’esprit de la première lecture. On voit beaucoup mieux les fautes sur un texte qu’on ne connaît pas. Si, pendant l’étape deux, j’ai passé trop de temps sur un passage, la manière de l’aborder par la suite sera différente si je ne prends pas un peu de recul.
5-La deuxième lecture. On ne fait jamais l’impasse dessus, même si on se sait une correctrice douée. Elle repère les fautes laissées lors de la première (une minute de relâchement peut suffire à négliger une toute petite faute), vérifie les corrections apportées lors de l’étape 2 et leur fluidité et, souvent, permet de repérer bien plus de répétitions que la première puisqu’elle est abordée différemment, avec les corrections invisibles. On se concentre sur les éléments linguistiques en occultant presque totalement le fond.
6-La troisième lecture. Elle n’est faite que pour les corrections approfondies, quand les deux premières lectures sont interrompues de nombreuses fois pour donner des conseils, des suggestions, des explications. À la demande de l’auteurice, elle peut avoir lieu après avoir rendu le document et après que les modifications ont été acceptées ou refusées, afin de corriger directement les nouvelles phrases qui auraient pu être ajoutées ou modifiées.