De manière générale, je n’aime pas les présentations. Je ne crois pas que mon âge, mes passions ou mes genres littéraires préférés soient pertinents et/ou vous intéressent.
Je vais me contenter de dire que ma première histoire fut sur les chats. Toutes mes premières histoires, en fait. J’étais fière de ce que j’avais créé. Inutile de dire que, en relisant mes vieux écrits aujourd’hui, il y a un million de critiques que je voudrais rédiger et envoyer à la petite écrivaine en herbe que j’étais.
Mais c’est ainsi que j’ai appris. En racontant des histoires de chats. Et puis, en lisant des histoires de chats.
C’est sur la toile que j’ai d’abord acquis mon expérience, à travers un pseudo qui m’a permis de partager mes récits et de découvrir ceux des autres. J’ai corrigé des centaines de chapitres de dizaines d’histoires différentes de beaucoup d’auteurices, des articles et des nouvelles, des lettres de motivation, aussi. J’ai lu bien des fictions d’écrivain(e)s plus ou moins expérimenté(e)s. J’ai rédigé des critiques, pour partager mon avis et pour conseiller.
Là-bas, c’est un monde différent. Les gens se lisent entre eux, laissent des likes et des commentaires. C’est un partage pur. C’est converser d’une œuvre avec son auteur(ice), c’est expliquer ses propres choix à ses premiers lecteurs et lectrices, c’est prendre en compte les avis, les conseils, pour améliorer la suite. Et c’est dans cet univers que j’ai commencé, doucement, à apprendre mon métier, loin des livres déjà corrigés d’auteurs que je n’ai jamais rencontrés.
J’ai vu les fautes des débutants et des moins débutants. J’ai répété, encore et encore, à plusieurs personnes, les mêmes règles de conjugaison, les mêmes méthodes pour savoir comment accorder son participe passé. J’ai rassuré des ami(e)s sur leur talent et je les ai guidé(e)s comme iels m’ont guidée.
J’ai donc appris à voir tou(te)s les auteurices comme mes égaux : celleux qui se sont découvert une nouvelle passion, celleux qui ont déjà publié plus d’une fois, celleux qui préfèrent les nouvelles, qui publient des articles plutôt que des histoires. L’écriture nous réunissait. Et je n’agirai pas différemment avec vous.
Je ne vous connais pas. Vous ne me connaissez pas. Mais nous avons le même but.
Je veux aider. Je veux conseiller. Je veux partager. Alors que vous décidiez de faire appel à moi ou pas, sachez que je vous soutiens, qui que vous soyez, et j’espère que tous vos projets aboutiront.
Envoyez donc vos histoires de chats. Partagez-les.